mardi 18 décembre 2012

Qui a tué Vierzon?

Nous sommes déjà en Décembre 2012, et rien n'est engagé pour le salon de Vierzon en 2013. Habituellement à cette époque, les réservations de stand sont bouclées, et la date déjà connue depuis des mois, ainsi que le thème de l'alignement de flippers. Mais pas cette année. Mauvais signe supplémentaire : la salle est déjà prise pour la période habituelle. Cela semble confirmer qu'il n'y a plus d'espoir pour un salon à Vierzon en 2013, ce qui fera 2 années consécutives. Et pourtant, ce salon faisait la fierté des collectionneurs et des amateurs français.

Maintenant se pose la question: quelle est la cause de ce gâchis,  qui est responsable, que c'est-il passé, quelles sont les véritables raisons de tout cela?

Je rappelle le peu de chose que nous savons officieusement: Bernard l'organisateur du salon ne veut plus pour des raisons personnelles organiser Vierzon en 2011. Je précise officieusement, car aucune communication officielle de Bernard n'a été faite. La décision de supprimer Vierzon 2011 a été transmise par le premier cercle des organisateurs, sans qu'aucun d'entre eux n'ait été officiellement désigné comme le porte parole de l'organisation.

Première question préoccupante:  pourquoi une seule personne peut décréter l'annulation d'une rencontre qui depuis si longtemps parvenait à accueillir plus de 10 000 visiteurs petits et grand, et de surcroit sans communication officielle, sans même expliquer les raisons? Il semble qu'une personne et une seule se considère comme le propriétaire exclusif de cette manifestation, et que cela justifie la disparition de ce salon.

Et pourtant, Vierzon n'appartient pas un seul homme. Vierzon appartient aux centaines de bénévoles qui consacrent leur temps et leur énergie à l'organisation, il appartient à la Ville qui consacre beaucoup de moyen et de subvention pour que la fête existe, il appartient aux milliers de visiteurs qui viennent en famille pour rêver le temps d'un WE, il appartient aussi en partie aux exposants qui viennent en nombre et qui déploient de gros moyens, il appartient aussi aux collectionneurs qui par fierté déployaient énormément de talent pour produire leurs plus belles pièces à cette occasion, ils appartient aussi au petit noyau dur des premiers organisateurs. Une chose est certaine, ce salon ne peut appartenir à un seul homme, aussi formidable soit-il!

Deuxième question: pourquoi. Est-ce un tsunami qui justifie l'annulation, un ouragan, des inondations  une crise mondiale, une faillite de la mairie, une procédure judiciaire? Évidement non. Mais alors pourquoi Bernard a pris cette décision? En l'absence d'explication officieuse ou officielle, nous en sommes réduit à des conjectures et à des rumeurs (et oui nous en sommes là): les raisons de ce gâchis serait dû à un simple dépit: Bernard, aigris par les critiques qu'il aurait reçu à travers les forums, aurait préféré arrêter ce salon pour punir en quelques sortes les critiques. Si jamais cela était vrai, même partiellement, on toucherait le fond du ridicule à plusieurs titres: car même si les critiques était nombreuses, elles étaient largement moins nombreuses et moins importantes en valeurs que les louanges que récoltait cette manifestation  D'ailleurs, les faits parlent d'eux-même en faveur de Vierzon, avec le nombre d'exposant et surtout le nombre de visiteurs. Il est vrai que l'idée dernièrement de faire 3 jours au lieu de 2 n'a pas été une réussite, mais cela ne remet pas en cause la réussite globale. Le plus important : la grande majorité des critiques étaient constructives ou émises dans un bon état d'esprit, en dehors d'une minorité. De toute manière, aucune raison ne peut justifier ce sabordage.

En final, je ne blâme pas Bernard mis à part son manque de communication, Les premiers que je blâme  c'est l'équipe de la Mairie, qui aurait dû inciter Bernard à transmettre le flambeau à son équipe. Je blâme aussi son équipe qui aurait dû se révolter devant l'arbitraire d'une telle décision. Je blâme aussi ses amis qui aurait dû le pousser à se désengager en douceur pour prendre le rôle de président d'honneur. Je ne blâme pas Bernard, car sa décision est certainement le fruit d'une grande fatigue, peut-être une mini-dépression conséquence d'une trop grande implication personnelle, conséquence également d'un dangereux manque de délégation des responsabilités. Et avant toute chose je ne le blâme pas, car ce qu'il a réalisé restera dans les mémoires. C'est d'autant plus triste de voir cette aventure se terminer sur un échec.