Plutôt qu'un Topper classique, adopter un Topper Chat

Nos machines méritent le meilleur. Et un Topper fait partie des éléments pouvant mettre en valeur nos machines. Je vous propose pour cela de remplacer un topper classique, par un "Cat Topper". C'est écolo, c'est fun, et le votre sera toujours une pièce unique. Il amusera les enfants, fera toujours un bel effet, et peut parfois se transformer en animal du diable, avec des lasers sortant des yeux.
Pour éviter toute polémiques, sachez que la deuxième photo est garantie sans trucage. Ce chat est peut-être spécial.

Dois-je commencer à m'inquiéter?
En tout maintenant je fais gaffe quand il demande à manger.

Liens pour les photos de chats sur un flipper.

Afficheurs LED de remplacement pour Gottlieb System 1 - Test avec une PI-1-X4

Les afficheurs pour System 1 de Gottlieb sont au nombre de 5. Ils sont alimentés en forte tension (60 et 40V pour le plus petit). Ils sont fragiles, et peuvent vieillir. On peut les rajeunir en les survoltant quelques secondes, ce qui permet de brûler les impuretés à l'origine du problème de brillance de l'afficheur.
Et si vous avez besoin ou envie d'en changer un, il est préférable de changer la totalité. Votre flipper bien-aimé mérite des pièces neuves et modernes.

En ce qui concerne les Gottlieb, il n'y qu'un seul fournisseur, contrairement aux flippers Bally de la même époque. Cela tombe bien, ces afficheurs sont d’excellente qualité. Il s'agit de la société Boston Pinball Compagny. Les afficheurs en vente sont déjà la troisième version. Le prix est d'environ 300€ en additionnant les frais de port et les frais de douanes (que j'ai malheureusement dû régler à hauteur de 50€).

A noter que que sur le site de Jim, cette troisième version correspond en fait à la documentation titrée "version 6". Une documentation est livrée avec le kit, mais ATTENTION, cette simple page n'est pas suffisante pour réaliser l'installation. Il faut donc lire la documentation présente sur le site, en prenant la dernière.

Voici le contenu du kit:

• 4 afficheurs 6 digits
• 1 afficheur plus petit de 4 digits
• Une alimentation (de type PC portable) 12V et son cable 
• 1 petite carte d'ajustement de la brillance
• 1 câble adaptateur à  brancher sur la carte A2
• 1 câble d'alimentation pour le petit afficheur

P1-1-X4 (version 2.2)

Adaptateur "voleur" ou "gigogne" pour l'A2J3

La nouveauté par rapport aux anciennes versions, est la disparition des connecteurs permettant d'alimenter directement les afficheurs en 12V. Autre nouveauté: les afficheurs sont noirs, ce qui rend l'aspect plus agréable. Dans cette version, un adaptateur destiné à se brancher sur le A2J3 remplace les 40 et 60V traditionnels de la carte d'alimentation habituelle, pour y injecter le 12V dans les connecteurs d'alimentation des afficheurs. Ce 12V provient d'un bloc d'alimentation (de portable PC). Ce 12V traverse ensuite une petite carte à visser permettant de régler le 12V, le but étant d'ajuster la brillance des afficheurs LED. Sur la première version, on se contentait de retirer l'alimentation original, et de fournir le 12V pour les nouveaux afficheurs à l'aide de 5 connecteurs cheminant à travers les 5 afficheurs. Aujourd'hui, plus besoin de ces 5 fils. Il reste tout de même un dernier connecteur vers le petit afficheur. J'avoue ne pas avoir compris à quoi sert ce dernier connecteur, malgré la tentative de Jim de m'expliquer. Ce petit connecteur s'enfiche à plat. C'est un connecteur pouvant s'enficher de 3 manières différentes. Donc attention à se conformer aux images publiées dans la documentation.

Adaptateur gigogne A2J3 (verso)

Adaptateur gigogne A2J3 (recto)

Dans mon cas, je n'ai plus la carte A2, sur lequel devrait s'enficher cet adaptateur gigogne (que l'on appelle aussi prise voleuse, car elle "vole" le courant). Il faut donc brancher avec une PI-1-X4, cet adaptateur sur le connecteur A2P3, situé à gauche en bas. Il faut d'abord vérifier la version de sa carte Janin, information inscrite en haut à droite de la carte. Jusqu'à la version 2.2 INCLUS, il faut réaliser une modification que Pascal se fera un plaisir de vous préciser (il s'agit de couper une piste et de souder un strap pour simplifier). En revanche pour la version 2.2 et la version 2.4 (que je possède), même après avoir fait la modification, il n'y pas assez de place pour connecter l'adaptateur convenablement. Il faut donc scier sur la P1-1-X4 le petit guide du A2P3 (sur la gauche, voir la photo avec le cercle rouge), mais aussi les petits picots (sorte de griffes) présents sur l'adaptateur (idem, voir photo). A noter que sur la version 2.4, un fusible obstrue l'insertion de l'adaptateur alors que sur la version 2.2 seul une petite capacité rentre en conflit au moment de l'insertion. Si vous forcer l'insertion (sans couper le guide) vous risquez le fusible mais aussi un mauvais contact.

Connecteur A2J3 (version 2.2)

Éléments à couper

Ne pas oublier de repérer le sens d'insertion de cet adaptateur. Au niveau de l'adaptateur, pas de soucis. Au niveau de la carte Janin, il faut que la partie verte soit à l'intérieur de la carte (voir photo). Attention également au nombre de pin.

Une fois tout cela effectué convenablement, le résultat est superbe. Je tiens à signaler la grande disponibilité de Jim (de BPC) et de Pascal (Janin) pour leur disponibilité et leur support. C'est l'avantage de dialoguer avec des passionnées plutôt que de simples commerçants.

Le résultat est superbe, en particulier pour le petit afficheur. Pour les autres le résultat est très satisfaisant. J'ai juste un petit doute sur l'aspect des segments non allumé, un peu trop voyant. Mais le résultat est superbe, largement au niveau des originaux. D'ailleurs je vais tenter des essais avec des gélatines de couleurs (prévues pour colorer les spots) pour adoucir l'affichage.

Connecteur pour les afficheurs (recto)

connecteur pour afficheur (verso)

En conclusion, ce kit est excellent. Il reste à résoudre le problème du dernier connecteur d'afficheur, et à concevoir un adaptateur plus conforme au connecteur A2J3 original. Il suffirait normalement de réaliser un adaptateur plus simple, cad sans la carte imprimé qui alourdie et grossie inutilement cet adaptateur. Il faudrait également AMHA supprimer la grosse alimentation de type PC portable pour intégrer la production du 12V directement dans la petite carte, ou alors "voler" le 60V d'origine pour le convertir en 12V. .

PCB (ajuste la brillance)

Connecteur vers le petit afficheur

Bravo, et félicitation à Jim pour cette réussite. Cela donne envie d'acheter un nouveau kit pour mon Sinbad.

Liens:
Boston Pinball Compagny
Cartes Janin

Pouilly-en-Auxois 2013, Bourgogne Game Show: de très belles découvertes

Ce salon en est à sa troisième édition. Il fait partie de ces petits salons qui récemment ont fleurie un peu partout, particulièrement depuis  la disparition soudaine (et encore inexplicable) de Vierzon.
Pour mon premier déplacement en Bourgogne: j'ai eu de la chance, la journée fut un excelent moment.
Voici en quelques mots mes impressions:
- Très bonne ambiance (l'absence de concours y est pour quelque chose, AMHA)
- J'ai pu joué au flipper sans soucis
- Beaucoup de choses nouvelles et anciennes : Pascal avec son expérience des Gottlieb, Stéphane avec sa carte Bally (enfin), mais surtout Michel qui a été pour moi LA surprise et LA découverte de ce salon, avec les 4 flippers qu'il a "reconstruits" pour les transformer en machines modernes et améliorées
Une journée comme celle prouve encore une fois le plaisir et la nécessité d'inventer et d'échanger, pour permettre de faire vivre notre passion commune pour ces machines anciennes.

Arrivé vers 10h30. Le parking était déjà plein. La file d'attente fut longue, surtout à cause de la tambola. Cette attente fut l'occasion d'admirer le superbe prototype de Michel, un Stardust aux dimensions de fronton étonnantes.

Ma première rencontre fut un entretien rapide avec Pascal Janin, pour discuter d'un soucis rencontré lors de la pose d'afficheurs LED de remplacement pour les System 1. Mais grâce à l'expertise de Maxime, les conseils de Pascal et le support de Jim (le concepteur de ces afficheurs), les afficheurs sont enfin opérationnels dans mon Hulk. Il fallait scier et raboter quelques éléments pour y parvenir avec PI-1-X4. Pascal était justement sur le point D'installer ce tout nouveau Kit fraîchement expédié par Jim. Les visiteurs du dimanche ont certainement pu contempler le résultat sur un "Alien Star" présent sur le stand de Pascal. Les explications et les précisions ferons l'objet d'un article. Encore merci à Pascal et à Jim de nous offrir ces éléments de remplacement pratiques et modernes. Nos machines anciennes le méritent, et c'est un peu grâce à eux que certains flippers revivent plutôt que de finir en pièces détachées dans un salon ou un vide grenier.


Petit moment ensuite pour saluer les habitués de la plupart des salons, à l'instar de Fred, Didier, Fabrice. C'est à ce moment que le "Doc" m'a confié que son fils avait terminé son projet d'une carte de remplacement de la CPU Bally (première génération). Surpris et intéressé, je le presse de me donner des renseignements sur la disponibilité. Il me renvoie vers Stéphane (alias Spinck de Steflip) pour les détails. Cela fait des années que Didier me parle de ce projet formidable: réaliser une carte de remplacement pour les Bally. Il me semble qu'à l'origine, il s'agissait de réaliser une carte "toute en un" à l'instar de la "PI-1-X4" pour les System 1. La version réalisée est finalement une carte de remplacement de la carte son et de la CPU. La version présentée sur le stand de Stéphane est une version finalisée, mais non définitive. Il reste des petits détails comme par exemple la présence d'un potentiomètre avec un bouton rotatif (et non une simple vis), une LED pour le 5V, un fusible réarmable, et potentiellement d'autres détails pour rendre plus opérationnelle encore cette carte, le but étant de la rendre résistante vis à vis des erreurs que nos machines anciennes pourrait lui faire subir.
C'est donc Stéphane qui se charge de vendre et de distribuer cette carte prometteuse que l'on attendait avec impatience. Sans vouloir dévoiler le prix (je ne sais pas s'il est définitif), on peut dire que la carte sera en dessous de 300€. La plus value de cette carte est sa gestion des sons, personnalisables et en haute définition. La carte est superbe, un modèle d'intégration et de professionnalisme. Détail important: elle utilise les ROMs d'origine, et donc, impossible de les modifier. La personnalisation des sons se fait par une SD. C'est mon petit regret: ne pas pouvoir piloter la carte, et donc ne pas pouvoir concevoir ses propres règles. Dernier apport de cette carte: un mode que j'appelle "MP3", qui consiste à jouer des musiques quand le flipper attend une partie. J'avoue que cette fonctionnalité n'est pas ma préférée. Transformer un flipper en lecteur MP3 n'est pas une perspective très séduisant, et risque même de devenir à la longue irritant. En tout cas, cette carte est sur le point de donner un coup de vieux à la carte de remplacement Altek actuellement disponible pour un peu plus de 200€. Un grand bravo à ce fiston qui peut raisonnablement rendre très fier le "Doc", un des piliers du site FJ. Cela donne envie de poser quelques milliers de questions à son fils.  Affaire à suivre.

Mais la grande claque que j'ai ressenti lors de ce salon, fut la rencontre avec Michel, une personne discrète, qui a participé à l'histoire du flipper électronique en France avec l'Hexagone de Christian Tabart, et qui a toujours cru à un possible rebond du flipper, et qui n'a jamais cessé d'imaginer des moyens d'y parvenir. C'est dans la longue file d'attente du salon que j'ai remarqué à quelques mètres un flipper étonnant et inconnu: un prototype de Stardust méca, avec un fronton plus petit et des rouleaux mécaniques plus nombreux et de taille réduite. Un flipper aux dimensions de fronton étonnantes, à l'esthétique séduisante. En attendant de payer mon entrée, je me demandais d'où pouvait sortir cette machine. Je même cru qu'il s'agissait d'un prototype datant des années 70, tant le flipper était superbe. C'est Fabrice qui m'a dévoilé le pot aux roses une fois devant la machine: le fronton est en fait un écran plat qui reproduit la glace et la mécanique des compteurs mécaniques. Le meuble intégrant cet écran est si bien réalisé (autant techniquement que dans le style), que l'illusion à quelques mètres d'un véritable fronton est saisissante. Fabrice partageait la même fascination: il avait passé la veille de longs moment à discuter, observer et tenter de comprendre. L'idée pouvait paraître saugrenue, mais le fait de remplacer un fronton par un meuble LCD est Magnifique. Ce "crossover" (mélange atypique) réussi, ouvre des possibilités formidables. Par exemple, combien d'entre nous possède une caisse sans le fronton ou alors le fronton mais sans la glace. Cette idée de remplacement ouvre également toute sorte d'innovation possible, pour créer de la vie et de l'animation sur cette glace de fronton, que l'on ne regarde plus tant par son absence d'interaction, que par l'habitude de jouer sans regarder le fronton.
Dans un premier temps, je pensais que l'innovation se réduisait à une petite carte contrôleur permettant de traduire les impulsions électriques destinées à faire avancer ou réinitialiser les compteurs, en instructions graphiques pour afficher les compteurs sur une image statique. Grave erreur: il s'agit en fait d'un système complet, qui remplace intégralement la planche du fond de la caisse. Toute la logique du flipper est donc géré par un PC. Seules les mécanismes (plateau, bobines, lampes, contacts et autres) sont d'origines. Tous le reste est remplacé par une petite carte connectée à un PC par un port parallèle. La petitesse et surtout la simplicité de cette carte sont encore une fois (désolé pour les répétitions) fascinantes. Cette idée de pouvoir contrôler avec un PC un méca n'est une idée nouvelle. Tout le monde l'a eu. Certain de part le monde y sont arrivés partiellement. Par exemple le projet amusant de transformer un flipper en horloge atomique (les compteurs affichent l'heure exacte récupérée sur internet ou en onde radio). Il y avait aussi le projet d'une carte contrôleur (arduino ou autre) pour remplacer la planche de fond. Mais personne semble-t-il n'avait eu l'idée de faire la totale: remplacer le fronton et l'intégralité de la logique par une logique programmée à l'aide d'un PC.
Alors quid de la jouabilité. 4 machines présentes étaient munies de ce système, que des méca: la jouabilité mais surtout le confort des jeux sont incroyables. Les batteurs en particulier, sont d'une souplesse et d'une efficacité bien meilleures que sur un méca traditionnel. J'ai pu par exemple réaliser des amorties grâce à la réponse rapide et précise des batteurs, en particulier sur les long batteurs Williams. Je n'arrive pas à m'expliquer ce point, même après avoir discuté avec Michel. Peut-être que les opto de sa carte et les réglages de la commande des bobines permet cela, ou alors est-ce un effet placébo. Ma deuxième claque fut de discuter avec Michel que je connaissais pas. Première surprise: pourquoi son projet est-il inconnu. La raison principale est  la discrétion du personnage, et peut-être aussi un tempérament français qui pousse les plus douées d'entre nous à ne pas trop parler, tant par simplicité ou que par peur des réactions. Tout est incroyable avec Michel: le meuble qu'il a fait est très aboutie car réalisé par un pro. La carte est également un modèle de simplicité: pas de microcontrôleur: uniquement une logique passive: toute l'intelligence est gérée à 100% par un programme en langage C basé sur DirectX. Seul un chien de garde est présent sur la carte en tout dernier recours pour protéger les composants fragiles. La carte gère aussi des lampes (uniquement des LED pour l'instant pour une question de puissance), et les contacts. Ce projet et le personnage mérite un article en profondeur.

J'attends les prochains jours pour solliciter Michel et réaliser un long article consacré à ce projet qui ouvre d'énormes possibilité. Michel a plein d'autre projet: Webcam branché pour afficher la photo du meilleur score, concours sur internet, publicité, promotions pour les prix des parties, etc... Cela fait du bien de rencontrer un projet aussi aboutie et jouable. Rien n’empêche d'imaginer dans la continuité de gérer pourquoi pas un Bally première génération, à l'instar des 4 méca que Michel à reprogrammé. Michel a tellement d'optimisme à revendre, qu'il imagine même un retour des flippers dans les bars: Et pourquoi pas!
 
En conclusion: mis à part les frites et les saucisses vendus au bar du salon, tout était bon et agréable. Merci à tous les passionnés qui permettent à nos flippers de ne pas être devenus une simple activité de brocante.

Liens:
Les plus belles photos (voltan)
Un lien vers RetroFlip
Un lien vers FJ
Le site de Stéphane
Sur Pouilly
Site de Michel

Flip-expo 2013: dans la continuité

Première bonne surprise, l'affiche de l'édition Treport 2013 est élégante, ce qui n'est pas toujours le cas avec parfois des choix artistiques étonnants.

Dès l'ouverture, le monde était présent, fidèle au poste. Les exposants sont realtivement peu nombreux mais très motivés. On remarque que l'amateurisme disparaît peu à peu au profit d'une certaine professionnalisation. Même sur le stand de Fredérique (un  couple toujours sympa et dynamique), les vendeurs prennent votre commande avec un iPad, ce qui donne un coup de vieux certain à l'image du stand traditionnel.

Coté machines exposées, bonne surprise également, surtout pour la qualité des machines exposés, souvent en superbe état. Particulièrement les anciennes (méca ou autres), qui ont fait honneur à ce sympathique salon en bord de mer.

Ayant passé plus de temps à bavarder qu'à jouer, je n'ai essayé que 4 machines, dont un bally supersonic que j'ai découvert pour l'occasion, et qui m'a fait une bonne impression. Une machine simple peut souvent s'avérer passionnante, surtout si son état est excellent. Autre exemple de machine en vente comme: ce Mad World joliment restauré et agréable à jouer, en vente à petit prix (500 et quelques euros). Il y avait également d'autre affaire, en particulier chez Olivier, le plus sympa des collectionneurs ayant sauté le pas en se lançant dans la courageuse activité de location de flipper. Son Bally Evel Knievel a été vendu à un prix très très intéressant par rapport à son l'état. Son lightenning était à 350€, ce qui pour un flip fonctionnel est plus que raisonnable, même il y avait encore quelques petites choses à revoir. En discutant de son activité, il était au ange d'avoir réussi à convaincre un propriétaire de bar de prende un méca à coté d'un Dot. Je suis d'accord avec lui, les mécas ont leur place dans des lieux de vie, car leur cachet et leur aspect rétro font fureur, malgré la suprématie des DOT en la matière. Même à coté de son grand frère plus moderne, le meca n'est pas sans succès. Quant à son activité de location aux particuliers, j'ai la forte impression que cela correspond à un besoin, car cette formule possède des avantages certains pour un particulier néophyte. La location résout les 3 écueils qui font habituellement fuir la plupart des acheteurs potentiels:

 1- La livraison

 2- La maintenance

 3- La revente

Personnellement je connais bien quelques personnes qui aimerait avoir une machine chez eux, mais qui n'ose pas à cause de ces problèmes rédhibitoires pour eux.

Parmi les stands, des jukes et quelques jackpot, dont cette machine électronique possédant un certain charme, bien que non fonctionnelle. Son futur ancien propriétaire ne l'utilisait jusqu'à présent que comme simple décoration illuminée. 

Cette année, ma première motivation fût la venue d'Andrew Heighway à l'origine du projet le plus passionnant du moment, avec une machine prévue pour les semaines prochaines.

Première déception, aucune trace d'un stand ou de la présence d'Andrew durant la première heure du salon. Puis au hasard d'une marche dans le parking pour se détendre, je croise un personnage sortant d'une voiture anglaise, ressemblant furieusement aux photos parues sur Internet. J'ai suivie Andrew jusqu'à son stand modestement achalandé de quelques flyers. J'ai profité de son arrivée discrète pour discuter 5 bonnes minutes. Une chose est sûr, cet homme est passionné, certain de la justesse de son projet, et plein d'idée et de volonté pour redonner le goût des flipper, tant aux exploitants qu'aux particuliers. Et j'avoue être séduit par les innovations qu'il apporte, contrairement à Stern trop conservateur et JerseyJack pas assez innovant pour un nouvel entrant. Il est toujours en plein expérimentation, et a déjà réalisé des proto de 6 machines différentes, dont deux que l'on peut voir ou deviner sur les rares vidéo qu'il a publié sur son site, et une particulièrement excitante avec un plateau doté d'un écran LCD utilisé pour la totalité du plateau ce qui démultiplie les possibilités graphiques.

Il a déjà un distributeur français, et de futurs démonstrations seront organisées un peu partout, en France également. Il parle déjà d'un prix de vente (qui n'est pas encore officiel) et d'une distribution prochaine. Une des idées de base est de s'inspirer du Pinball 2000 en ce qui concerne le moyen de changer le flipper à peu de frais en changeant le logiciel, le plateau, les stickers et le translight. Après quelques minutes d'entretien, ce grand personnage ne s'attarda guère davantage sur son stand, pour profiter un peu du salon et parcourir les stands pour acheter toutes sortes d'accessoires à fin d'expérimentation j'imagine. C'est sans équivoque le projet à suivre cette année 2013. A surveiller sa volonté d'ouvrir totalement la programmation de ses machines, ce qui serait un véritable plus s'il tient son engagement.

Jonathan Joosten, l'éditeur du superbe "Pinball Magazine", était lui aussi présent. Il était derrière moi au bar, et je n'arrivais pas à me souvenir d'où je le connaissais. Quelques secondes après, je l'ai apostrophé par un "I know you..." relativement brusque. N'étant pas dans les meilleurs conditions pour un long dialogue entre les bières et les sandwichs, je l'ai brièvement félicité pour son travail, en particulier pour la beauté esthétique du magazine, ce qui me semble essentiel pour un produit de ce genre. Il semblait optimiste pour la date de la prochaine édition.

Frank EPC, notre champion national de flipper  m'a rapidement parlé de ses tournois de par le monde. Félicitation à lui d'être parvenu à se faire sponsorisé grâce à son travail d'évangélisation pour convaincre des partenaires de l'intérêt de promouvoir leur activité gravitant autour de nos machines. C'est d'autant plus méritoire que l'on a besoin d'ambassadeur comme lui tant pour promouvoir le flipper que pour donner une image dynamique. Il m'a avoué ne plus être véritablement un collectionneur mais maintenant un simple compétiteur. D'ailleurs, le monde du flipper se résume en trois grands groupes

- les Compétiteurs (ou les joueurs passionnés)
- les Réparateurs (qui aiment avant toute chose la restauration et les difficultés qui vont avec),
- les Collectionneurs (la majorité actuellement).
On peut constater autour de nous qu'il plutôt rare  d'appartenir à plus d'une catégorie à la fois. Franck par exemple semble aujourd'hui préférer (également pour des raisons pratiques) jouer et s’entraîner sur les machines des autres. Il m'a rapidement raconté que de plus en plus de tournois s'organisent tout simplement chez des collectionneurs fortunés, comme l'exemple d'un joueur célèbre de la NBA. Cette tendance existe également en France. A l'inverse, les bowling ou autre lieu de vie de nos machines commencent à comprendre l'intérêt d'être moteur dans l'organisation de petits tournois. A ce sujet, félicitation encore une fois à flip-expo qui est à l'origine du renouveau des tournois en France.

Pour finir, parlons des pistes d'améliorations: 

Le concours est organisé magnifiquement (en tout cas vu de l'extérieur), mais casse le salon en deux. Un simple visiteur ne peut pas vraiment profiter du spectacle. On peut se sentir triste de voir toute cette énergie dépensée pour peu de personnes. La solution serait d'organiser le tournois en semaine, avant le salon. Ce tournois empêche aussi les simples visiteurs d'approcher les meilleurs machines (c'est logique). De plus, cela détourne l'énergie des organisateurs qui pourraient par exemple animer sur l'estrade des conférences avec pourquoi Andrew Heighway et Jonathan Joosten comme invités, ou des ateliers de pose de stickers par exemple comme celui très intéressant du dernier Menou.

Petit point d'amélioration également concernant les machines en free play. Certaines n'étaient pas jouables souvent par manque de crédit ou pour de petits soucis. Il manque une équipe dédiée à patrouiller parmi les machines pour faire ce travail crucial dans l'intérêt général, comme celle que l'on voyait à Vierzon. 

En conclusion, Ce salon tient son rang avec la qualité de son organisation. Quelques personnalités présentes à ce salon ont procuré un attrait supplémentaire. J'ai apprécié de discuter et bavarder avec quelques vieux briscards comme cet ancien président US (JFK) et le jeune globe-trotter qui m'avait vendu mon vieux et toujours préféré LW3 (merci Valentin). Doc pinball (Didier) toujours vaillant et courant parmi les stands pour réparer à tout vent, et tous les autres que l'on voit fidèles à ce type de réunions. Merci aussi @tous ceux que je ne cite pas, toujours là pour discuter et partager. En final, le bavardage reste l'activité principale de ce type de salon plutôt que le jeu, et ce n'est pas plus mal.

Bon courage à toute l'équipe flip-expo pour l'année prochaine.

 Liens
Pinball Mag
Le plus sympa et professionnel à la fois pour les jukeboxes
Heighway Pinball
Le site d'Olivier, professionnel courageux et consciencieux
Le site de Jersey


PS:
Encouragements @petit christian toujours aussi motivé pour le prochain menou et quelque peu penaud d'avoir perdu son sang froid lors d'un post suite à une fatigue passagère, alors qu'il charmant dans la vrai vie. Bonne chance également @lui et à son équipe

Imprimer Etiquettes de jukebox à partir d'un fichier CSV

Bonjour @tous.
Voici un tutorial pour imprimer des étiquettes à l'aide d'un fichier de dessin vectoriel pour Inkscape. 

C'est pratique si vous avez envie de refaire la totalité de vos étiquettes, et si vous désirez conserver cette liste dans un fichier pour plus tard. La procédure se décompose en 4 étapes:
1- faire sa liste dans un tableur
2- exporter cette liste en CSV
3- générer un fichier pour Inkscape
4- Imprimer dans Inkscape

Les connaissances préalables sont
- la connaissance élémentaire d'un tableur
- des notions de bases concernant les logiciels vectoriels.
Voici la description détaillée de cette procédure.


1 - Écrire sa liste de 45 tours dans un tableau (excel, open office, ou un éditeur de texte)

Dans un premier temps, il faut écrire la liste des étiquettes dans un fichier, par exemple un tableur (Open Office par exemple). L'intérêt est de pouvoir en garder une trace et de pouvoir la faire évoluer dans le temps au fil de vos achat de disques. Pour cela, il faut utiliser un tableau avec 3 colonnes. Une colonne pour la Face A, une autre pour la Face B et ensuite une pour spécifier le Groupe. Limitez-vous à 3 colonnes. Pensez à mettre sur la première ligne le titre de chaque colonne. Cela est préférable pour ne pas oubliez la séquentialité des colonnes.





Etape 2: Exporter votre tableau vers un fichier CSV (fichier texte avec des virgules)
Avant toute chose, n'oubliez pas de sauvegarder le document dans le format naturel du tableur. Ensuite, faite "Sauvegarder sous....' en choisissant le format CSV. Une série de fenêtres de confirmation vous permettront de sélectionner des options particulières, dont le format UTF8 (format de caractère universel). Ce format UTF8 est un format permettant de gérer correctement les caractères accentués par exemple. Si vous avez des soucis à ce sujet, c'est certainement un problème de format du fichier texte CSV. Pensez à choisir comme séparateur le ; (point virgule) et à ne pas mettre les chaines de caractère entre " " (guillemets).

Mémorisez ensuite le nom et l'emplacement de ce fichier pour pouvoir ensuite le retrouver.

Etape 3: Obtenir un fichier pour Inkscape en fournissant la liste CSV que l'on vient de créer.
Pour cela, il faut aller sur l'URL : flippermania.fr. Ensuite le lien Etiquettes pour jukebox. Cela abouti à un formulaire permettant de transformer votre fichier CSV en fichier pour logiciel vectoriel Inkscape.
Le formulaire en question permet de sélectionner localement votre fichier CSV tout juste créé. Les paramètres suivant sont normalement convenables. Valider ensuite le formulaire.




Si tout se passe correctement,on obtient à l'écran la liste de ses disques sous forme d'un tableau. cette page permet de vérifier qu'il n'y a pas de soucis avec les caractères accentués, que la séquencialité des colonnes est la bonne et que toutes lignes sont bien prises en compte. Si vous êtes satisfait, vous n'avez plus qu'à cliquez sur le lien pour télécharger le fichier pour Inkscape. Pour pouvez ensuite choisir de sauvegarder le fichier localement, en fonction de votre navigateur. C'est votre navigateur qui choisie le répertoire pour sauvegarder ce fichier et qui ensuite vous propose de l'ouvrir une fois téléchargé. Vous aurez certainement à choisir le programme à lancer. N'oubliez pas dans ce cas de sélectionner Inkscape.

Etape 4: Ouvrir et imprimer vos étiquetttes dans Inkscape:
Cette étape consiste à ouvrir votre document téléchargé. Une fois Inkscape lancé, la première chose à faire est d'ouvrir la fenêtre des calques.

Pour cela, aller dans le menu "calque", et sélectionnez l'option 'calques....'. Cela permet d'afficher la liste des calques. Un calque est une couche du dession que l'on peut afficher ou masquer.

Pour permettre l'affichage de cette liste de calques, agrandissez cette liste vers le bas. Cela vous permettra de visualiser les calques contenant les textes de vos disques. Si vous avez 100 étiquettes (disques) à imprimer, vous aurez 5 calques de texte. Chaque calque contient 22 étiquettes.

Pour afficher une série de 22 étiquettes en particulier, il faut cliquer sur la petite icone ressemblant à un oeil, juste à coté du calque que l'on veut masquer ou afficher. L'oeil symbolise donc la possibilité de masquer ou d'afficher un calque en particulier. Sélectionnez le premier calque des 22 premières étiquettes. Celui-ci doit se nommer "Texte 1". Une fois visible, vérifiez qu'il n'y a pas de texte trop long. Si un texte est trop long, vous pouvez le réduire (en utilisant l'outil symbolisé par un caractère d'imprimerie). Deux possibilités s'offrent à vous pour cela: soit réduire le nombre de caractère, soit réduire la taille de la police du texte trop grand.

Une fois satisfait par le résultat à l'écran, vous pouvez imprimer cette première feuille. L'opération est à refaire pour chaque calque de 22 étiquettes qu'il aura été nécessaire de créer. Ce document est à conserver par la suite. Sinon, refaite l'opération du début si vous désirez à nouveau régénérer un nouveau fichier Inkscape à partir d'un nouveau fichier CSV.

Avantages / Inconvénients :
Cette technique n'est pas parfaite. Elle est réservée aux utilisateurs des logiciels vectoriels. Les autres méthodes ont chacun leurs avantages et inconvénients.

La méthode consistant à modifier un document Word (traitement de texte) est délicate car les logiciels de traitement de texte ne sont pas toujours respectueux des proportions ou des dimensions. Cela peut poser des soucis d'ajustement. Mais son principal avantage est d'être très simple.

La méthode permettant de générer en ligne des PDF est aussi très pratique pour le plus grand nombre, mais il faut saisir la liste de ses disques à chaque tentative, sans possibilité d'exporter ou d'importer une liste de disques que l'on aurait maintenue par ailleurs.

L'avantage d'un document Inkscape est de pouvoir respecter les dimensions et proportions, comme avec un PDF mais avec l'avantage d'être facilement modifiable. L'inconvénient est de devoir connaitre le fonctionnement d'un tableur et d'avoir des connaissances de base concernant Inkscape. C'est donc une solution réservée aux utilisateurs avertis des outils bureautiques (tableur et dessin vectoriel).

Reste à faire:
Pour muscler cette première version, il me reste à créer d'autres modèles d'étiquettes. C'est assez simple, car le logiciel vectoriel est bien adapté. Il faudrait corriger les derniers bug. Il faudrait que je documente la structure du document modèle permettant d'imprimer différentes étiquettes.

A propos des dimensions
Il faudrait également que je valide la dimension des étiquettes. Mes dimensions sont définies par rapport à mon jukebox, et ne correspondent peut-être pas à vos portes étiquettes. Un mini-mètre de plus ou de moins peut s'avérer dramatique. Mes dimensions sont actuellement :77 x 26 mm (elles sont spécifiés dans la grille qui permet d'aligner les éléments; cette grille est définie dans les propriétés du document Inkscape). Concernant la valeur 26, c'est en général un mm de trop pour la largeur. On peut corriger cela en suivant les guides de découpage, c'est à dire en découpant pour les faire disparaitre, ce qui efface ce mm en trop. Un bon massicot pour cette opération n'est pas de trop. Sinon de la patience et une bonne paire de ciseaux sont seulement nécessaires.

A propos du papier
On peut imprimer sur du simple papier laser classique (70 ou 80g). Ce type de papier peut avec le temps se vriller et ne plus être impeccable. Sinon, on peut utiliser du papier fort (plus lourd que le 80g) et pourquoi pas du papier de qualité photo. Tout dépend de la capacité de votre imprimante à accepter ce type de papier. Dans ce dernier cas, préférez le papier mat, car le brillant peut s'avérer étonnant et ne pas plaire à tous. Personnellement j'utilise du papier 100g et une imprimante laser, ce qui est parfait pour ce type d'impression. En revanche pour des étiquettes avec des photos, une imprimante de type jet d'encre est théoriquement plus performante. Coté négatif des jets d'encre : des aplats de couleurs moins performants.

Bonne impression @vous.


Liens utiles:
Open Office (en particulier pour son tableur très performants)
Inkscape (le meilleur du logiciel vectoriel dans le domaine du gratuit): une référence.
Un exemple de génération d'étiquette (en version PDF non modifiable)
Pour en parler sur flipjuke
Lien vers le générateur d'étiquettes pour Inkscape
Nouvelle version (Octobre 2014)